Le 18 juillet, j'ai interrogé la ministre des affaires européennes au sujet du bilan de la présidence française de l'Union européenne.
EDF et Total ont dépensé plus de 2 millions d'euros de lobbying l’an passé. À la suite de ça, la France a obtenu que l'énergie nucléaire et le gaz soient intégrés comme énergies durables dans la taxonomie européenne.
De même, les entreprises du secteur automobile Renault et Stellantis étaient des sponsors de la présidence française, prêtant ainsi des véhicules électriques et hybrides pour les déplacements.
Elles ont aussi dépensé près d’un million d’euros de lobbying en 2021.Certains sujets de la présidence française les intéressaient de près, comme la révision du marché carbone, qui été âprement négociée.
Quel rôle le gouvernement et ces entreprises ont-elles joué pour réduire les ambitions climatiques ? ai-je demandé à Mme Boone. La ministre a esquivé soigneusement la réponse.
Je continuerai mon combat contre les lobbys.