Gabriel Amard est député du Rhône, spécialiste des questions de gestion de l’eau. Membre de l’Assemblée parlementaire de Méditerranée, membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire et Membre de la commission Affaires européennes.
Marié 3 enfants. Originaire par sa famille maternelle du Dauphiné ( Villeurbanne et Vertrieu ) Il fut d’abord plus jeune maire de France en 1995 à Viry-Châtillon en Essonne. Il a consacré ces 25 dernières années à l’éducation populaire politique et à la transmission des savoirs et des expériences dans l’exercice de ses mandats électifs ou en tant que formateur.
Cofondateur du parti de gauche, de la gauche par l’exemple puis de la France insoumise il n’aura de cesse de privilégier le combat associatif et politique en faveur d’une gestion publique, écologique et citoyenne de l’eau. En tant que président d’agglomération il animera un processus de gestion publique en sortant la gestion de l’eau des griffes de la multinationale Veolia. Il est aujourd’hui co-président d’une association nationale d’usagers de l’eau. Dans son travail comme dans ses engagements bénévoles il privilégie l’éducation populaire politique, la coopération. Transformer la colère des dégoûté-es de la politique en paroles légitimes est son maître mot. Faire émerger des solutions par l’intelligence collective pour construire, décider et évaluer les politiques publiques est sa méthode. Petit-fils de la présidente-fondatrice de la société Dante Alighieri à Lyon il parle Italien couramment et parmi ses nombreux essais et ouvrages sur l’eau et les lobbys, ses travaux sur Les lobbys à Bruxelles ont été édités en France et en Italie. Il est aussi à titre bénévole directeur de la publication du journal de l’insoumission et co-animateur de l’Espace élus et contre-pouvoirs de la France insoumise. Il milite pour la redistribution des impôts par des droits inconditionnels et la gratuité des services publics.
Gabriel Amard
Coordonateur de l’espace « Pratique citoyenne du pouvoir et des elu-es » de la France insoumise. Auteur d'ouvrages et manuels. ( voir les publications )
Qui est Gabriel Amard ?
Un homme déterminé et combatif qui a fait de la lutte contre les lobbys, la source de son engagement ! Élu plus jeune maire de France à Viry-Chatillon (1995-2006), Gabriel Amard a toujours lutté contre la mainmise des multinationales et des financiers sur la chose publique.
La régie publique de l'eau, matrice de son engagement contre les lobbys
La preuve qu’il est possible de gagner ce combat, il l’a apporté par l’exemple. Dans les pas de Danielle Mitterrand, il considère l’eau comme un bien commun universel. Président de la communauté d'agglomération Les Lacs de l'Essonne de 2004 à 2014, Il sort Viry-Châtillon du tout puissant Sedif (Syndicat des Eaux d’Île-de-France) présidé par André Santini et de son contrat de délégation de service public (DSP) avec Veolia pour créer une régie publique de l’eau, Eau des Lacs de l’Essonne en 2010, après une votation citoyenne, la première en France en matière d’eau. C’est l’approvisionnement et la distribution en eau de Viry-Chatillon qui devient 100 % publics. Pour les usages domestiques c’est un tarif 40 % moins cher que les communes gérées par Véolia et Suez-Environnement. Les compteurs et les premiers mètres cubes d'eau deviennent gratuits au domicile principal, faisant du droit à l'eau, un droit réellement appliqué. Son combat continue.
La lutte n’a pas été facile, il a été victime d’une campagne de déstabilisation orchestrée par Suez qui a aujourd’hui reconnu les faits. Suez Environnement et Vae Solis (une officine payée par la multinationale) s’exposant pour avoir engagé «un trafic d’influence» une peine de 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. Gabriel Amard est un écosocialiste : il fait la synthèse de l’écologie politique et du socialisme, assurant une transition écologique qui ne tourne pas le dos au peuple. Il souhaite la mise en place indispensable et urgente d’une planification écologique assurant un cadre et des objectifs pour la transition énergétique, pour la préservation de la biodiversité et l’avènement d’une société plus sobre, déliée de ses compulsions consuméristes.
Pour ses actions en faveur des biens communs du vivant, il s’est vu remettre un passeport de citoyenneté universelle à la Maison de l’UNESCO en mai 2013.
A la fin de son mandat de président des Lacs de l'Essonne, il s'installe dans le Jura et devient la tête de liste du Front de Gauche aux élections européennes, dans la circonscription Est. Il a un but : attaquer le système européen en son cœur, c'est à dire attaquer les lobbys qui décident de tout à la place des peuples.
Eau publique et éducation populaire : militer autrement
Il co-fonde la Coordination Jurassienne Eau et Assainissement, et participe activement au regroupement des coordinations eau françaises, au sein de la Coordination Eau Bien commun France, dont il devient Co-président . Presque toutes les semaines depuis 2014, il sillonne ainsi la France, à l'appel de collectifs locaux, d'élu.e.s, et d'associations pour les aider à monter une régie publique de l'eau, à lutter contre un contrat de délégation de service public. Il leur fournit argumentaires et analyses, à la fois politiques, juridiques et techniques.
Il participe également avec des militants politiques et associatifs à la création de la Coopérative citoyenne, qui est une association proposant des conférences gesticulées (de Tifen Ducharne, Julian Augé, Danielle Simonnet), des formations en éducation populaire à des collectifs citoyens. La Coopérative citoyenne est le creuset des méthodes d'éducation populaire, mises en œuvre au sein des pôles de la France insoumise « Militer sans tracts » et « Atelier des lois ».
La France insoumise, nouvelle étape de son engagement
Pas étonnant qu’il soit de longue date signataire de l’appel pour une 6e République m6r.fr et parmi les initiateurs du mouvement citoyen La France insoumise avec Jean-Luc Mélenchon.
Sa connaissance des territoires, des collectivités font de lui la personne idéale pour collecter les parrainages de Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle de 2017. En mobilisant les groupes d'appui, les militants et les élus, il réussit le tour de force de permettre au candidat de la France insoumise de se présenter, dans l'indépendance vis-à-vis d'autres partis politiques. Pendant la campagne, il devient orateur national et parcourt la France de réunions publiques en réunions publiques. Il participe à la création du pôle « Atelier des lois », fort de son expérience acquise avec la Coopérative citoyenne.
Les ateliers des lois prennent leur essor après la campagne, et Gabriel Amard en devient l'un des coordinateurs du pôle. Des dizaines d'ateliers ont été réalisés, en utilisant les méthodes de l'éducation populaire, tout en permettant l'élaboration de lois, écrites par les participant.e.s, avec l'aide de juristes insoumis. Les sujets sont variés : sortie du nucléaire, eau publique, emploi, logement, constituante, évasion fiscale, pauvreté etc.
Combattre les lobbys qui pourrissent la démocratie
Durant ces années, il n'a jamais perdu l'objectif : la lutte contre les lobbys. La fabrique de la loi est corrompue si les lobbys y décident de tout, dans la finance, dans l'environnement, dans l'agriculture, l'eau, l'alimentation etc... Les décisions du Gouvernement français et de la Commission européenne ont un impact direct sur nos vies, sur l'air qu'on respire, sur l'eau qu'on boit, sur la qualité de la nourriture dans nos assiettes.
Des technocrates passent leur temps à recopier les articles et amendements déjà ficelés par les lobbys, dont le seul but est de leur éviter des régulations, des contraintes sociales, ou environnementales, et de maximiser leurs bénéfices. Cette logique doit s'arrêter. Pour Gabriel Amard, il faut dénoncer les lobbys, démonter leurs arguments, révéler les rouages opaques des décisions françaises et européennes. Son credo ? Faire la preuve que l’Union européenne est devenue un vaste complexe mafieux articulant finance, multinationales, Commission, lobbys, argent sale, et hauts fonctionnaires pantouflards, au sens de l’intérêt général dévoyé !
Que propose t-il ?
Sortir des traités européens néo-libéraux, rendre sa souveraineté au peuple en convoquant une constituante pour passer à la 6e République, au plan international donner à la France une voix indépendante, pacifique et non alignée, remettre la finance et les multinationales à leur place en réhabilitant l’idée de Biens communs et de services publics, engager une planification écologique et enfin interdire les lobbys qui sont des entraves à notre souveraineté.
À l’été 2019, il aide au démarrage de l’association Eau bien commun Lille métropole et au lancement d’une démarche citoyenne ouverte pour les municipales Décidez-vous mêmes pour Villeneuve d’Ascq.
En 2021 il sera co-chef de file de la France insoumise avec magali Romaggi et sera élu au Conseil régional Régional d'Auvergne Rhône-Alpes.
En 2022 Gabriel Amard se met à disposition de l'Union Populaire pour être candidat à l'élection législative du 12 et 19 juin, si cela est compatible avec l'accord national des forces de la Nouvelle Union Populaire écologique et sociale (NUPES). C'est "un retour au bercail". C'est dans cette ville de ses ancêtres maternels qu'il se consacre désormais à renforcer les pratiques d'éducation populaire politique déjà très présentes. Avec Melouka Hadj-Mimoune, adjointe au maire de Villeurbanne, sa suppléante, il prend des engagements pour ancrer le travail de député de la Nation dans les réalités de vie des villeurbannaises et villeurbannais.
Née en Algérie, Melouka Hadj-Mimoune est arrivée à Villeurbanne à l’âge de 6 ans. Adjointe au maire de Villeurbanne, professionnelle de l’aide sociale à l’enfance, elle est engagée pour l’accès aux droits et l’éducation populaire depuis trente-cinq ans. Elle se présente aujourd’hui en tant que suppléante sur la circonscription de Villeurbanne pour prolonger ces combats à l’Assemblée nationale.
Dès son enfance, Melouka Hadj-Mimoune est confrontée à l’absence de logement digne. Habitante de la cité Oliver de Serre, dans le quartier de Cusset à Villeurbanne, c’est là, dans ce studio insalubre, qu’est née sa sensibilité pour le droit au logement. Des luttes auxquelles elle prendra part en rejoignant l’association Villeurbannaise du Droit au Logement, créée par des travailleurs sociaux, des habitants et notamment Jean-Pierre Lachaise. Elle en devient la première présidente en 1980.
Son engagement en faveur de l’éducation populaire trouve ses racines dans les rencontres
marquantes avec des éducateurs du quartier de Cusset. Ils ont forgé sa conviction dans la
nécessité d’un accompagnement éducatif qui permet aux jeunes de prendre confiance et de
développer leurs talents. Professionnellement, elle rejoint l’association Équilibre lorsque
démarre la guerre en Bosnie à la fin des années 90. Elle est en charge de l’accueil des
réfugiés. Elle poursuit son combat ensuite à Artisans de paix qui œuvre en faveur de
personnes en réinsertion. Enfin, elle rejoint la SLEA pour devenir famille d’accueil pendant
18 ans. Elle est aujourd’hui travailleur sociale, coordinatrice d’un foyer de mineurs isolés non
accompagnés (MNA).
Militante du parti socialiste depuis 2003, son expérience politique débute en tant que
collaboratrice de la députée de Villeurbanne, Pascale Crozon. Elle s’investie alors à ses cotées
dans la défense des droits des femmes et des quartiers populaires. Elle est élue au sein de
l’équipe municipale conduite par Jean-Paul Bret en 2014 en tant que conseillère déléguée à la
politique de la ville. En 2020, le maire Cédric Van Styvendael lui confie une double
délégation : le logement et le quartier Charpennes Tonkin.
Mère de six enfants, Melouka Hadj-Mimoune est depuis 35 ans une militante investie dans les
mouvements associatifs. Elle porte avec fierté la voix des habitants des quartiers populaires
trop souvent à l’écart des politiques publiques.