Ils vident la montagne de manière irréversible à l’heure de la sécheresse. Et ceci en dépit des lois sur l’eau et de la charte de l’environnement. L'eau est celle qui ressort des stations de decantage du chantier préparatoire des Tunnels Lyon-Turin après avoir été drainée dans des galeries de reconnaissance. Cela illustre bien ce qui déjà était écrit dans le rapport demandé par la commission européenne en 2006. Il y est écrit que le tunnel drainerait de 60 à 125 millions de mètres cube par an. De ce que l'on sait la nature est incapable de recharger cela sur une année ce qui conduit à pouvoir dire que le projet assècherait toute la montagne en Maurienne.
Dire que pendant ce temps la ligne ferroviaire existante de lyon à Turin pourrait recevoir 5 fois plus de trains comme dans les années 80.
Halte aux fous
Cette eau dite d’exhaure (puisque issue du creusement des galeries de reconnaissance) provient des nappes d’eau de surface et des aquifères profonds traversés. Les premières expliquent le tarissement des sources comme au Bourget. (73)
Les seconds sont des réservoirs naturels qui sont percés et déviés de façon irréversible. Ce sont ces « poches d’eau » qui alimentent l’Arc ( rivière en Maurienne) en différé après infiltration pendant des siècles voire des millénaires. Or en captant ces nappes profondes, les galeries perturbent tout le réseau hydrique et hydrogéologique des versants. Ce sont des eaux précieuses soit phréatique soit thermale qui sont irrémédiablement perdues.
Dans les deux cas, les versants sont court-circuites et perdent l’eau nécessaire à la vie des forêts des alpages de la faune… c’est le début de l’assèchement.
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